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États-Unis : l’USPTO rend public le brevet du Dr. Sandrine Mubenga pour son invention majeure dans le domaine des batteries à ion lithium

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Le 8 juillet 2025, le brevet d’invention du Docteur Sandrine Mubenga Ngalula a été publié officiellement par l’United States Patent and Trademark Office (USPTO), NDLR : Office des brevets et des marques des États-Unis.

Pour avoir inventé une technologie dans le domaine des batteries, ce qui arrive rarement, cette agence fédérale chargée d’accorder des brevets pour les inventions et d’enregistrer les marques, porte officiellement à la connaissance de l’opinion internationale cette avancée majeure liée à la transition énergétique.

L’invention que j’ai faite, précise la savante Sandrine Mubenga Ngalula, est une machine qui permet de mesurer le transfert de charge entre les cellules des batteries à ion lithium. « Les batteries à ion lithium sont les batteries de l’avenir, des batteries qui ont la plus grande densité énergétique, c’est-à-dire qu’un petit volume de batterie peut stocker beaucoup d’énergie. Et donc, dans le domaine militaire, dans le domaine de l’énergie, ce sont les batteries à ion lithium auxquelles on fait recours », explique-t-elle.

La palliation d’un défaut
L’invention du Dr. Sandrine Mubenga vient résoudre un défaut qui jusque-là constituait un bémol pour les batteries à ion lithium, pourtant réputées pour leur grande capacité de stockage. « De la même manière que ces batteries à ion lithium peuvent stocker une grande quantité d’énergie, elles ont aussi un défaut : elles peuvent facilement s’enflammer. L’électrolyte qui est à l’intérieur, le liquide qui permet cette réaction chimique pour stocker de l’énergie, est assez volatil, ce qui fait qu’il peut facilement s’enflammer », explique-t-elle.

« Le système que j’ai créé, le Efficiency Measuring Apparatus (appareil mesurant l’efficacité), fait-elle savoir, permet de créer facilement des systèmes de gestion des batteries pour éviter qu’elles s’enflamment et pour augmenter leur longévité. »

Une avancée qui profite à la RDC
L’invention du Dr. Sandrine Mubenga Ngalula est bénéfique à la RDC, pays qui dispose d’un établissement public spécifique dénommé « Conseil Congolais de la Batterie (CCB) » et qui regorge de substances minérales stratégiques, dont le cobalt. Le CCB travaille en collaboration avec l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité (ARE), instance de réglementation du secteur de l’électricité que dirige Dr. Mubenga.

« Étant fille de la RDC, notre pays regorge de richesses minières, de gisements miniers et, pour la fabrication de toutes les technologies de la transition énergétique, la majorité des minerais se retrouve en RDC. Vous savez qu’on a plus de 60 % des réserves mondiales de cobalt, qui entre dans la fabrication des batteries à ion lithium. On a aussi des gisements de lithium et beaucoup d’autres gisements qui sont nécessaires », a-t-elle affirmé. Donc, conclut-elle, « je pense que cette technologie que j’ai créée, qui aide à la fabrication des batteries, sera une avancée positive pour la RDC ».

Une inventrice de renom
En 2018, l’ingénieure Docteur Sandrine Mubenga Ngalula avait inventé la technologie Bi-Level Equalizer, un égaliseur de batteries à lithium-ion, utilisées dans les voitures électriques et hybrides.

Toujours par le passé, elle avait inventé une voiture électrique hybride fonctionnant avec une pile à combustible à hydrogène.

Professeure en génie électrique à l’Université de Toledo (USA), mais aussi à l’Université de Kinshasa et membre du Conseil d’administration de l’Université Loyola du Congo, elle est spécialiste en énergie renouvelable et en systèmes photovoltaïques.

Communication/ARE

ParARE

RDC-ANGOLA-CONGO 400 kV Interconnection Project: ARE Hosts Experts from COWATER, PEAC, and SNEL

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As part of the regional electricity interconnection project between the Democratic Republic of Congo, Angola, and the Republic of Congo, the Electricity Regulatory Authority (ARE), led by its CEO, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula, met on June 23, 2025, with a joint delegation of experts from Cowater International, the Central African Power Pool (PEAC), and a representative of SNEL SA.

Held at the ARE headquarters in Gombe, Kinshasa, this meeting provided a fruitful platform for technical and institutional discussions around the project’s main components and the expectations toward the Congolese Regulator.
“We came to ARE today to present the project and gather key information necessary for the implementation of this major initiative involving three countries: Angola, the Democratic Republic of Congo, and Congo-Brazzaville,” said François Amougou, Environmental Expert at PEAC.

The primary objective of the meeting was to present the progress made on the feasibility study for a 400 kV electricity transmission line aimed at connecting the power grids of the countries. The large-scale project includes two main corridors: Corridor 1 linking Pointe-Noire (Congo) – Cabinda (Angola) – Inga (DRC), and Corridor 2 linking Pointe-Noire (Congo) – Maluku (Congo) – Kinshasa (DRC).

The Project Team Leader, Mr. Léonce Fosso, accompanied by several sectoral experts, presented the timeline for key deliverables already underway. According to the timeline, following the kick-off meeting in January 2025, where the initial report was validated, a validation workshop for the data collection report will be held on July 10, 2025. The next steps include submission of the feasibility report in August 2025, followed by the delivery of the Preliminary Design Report (PDR) in October.

Mr. Léonce Fosso also confirmed that geotechnical teams will soon be deployed to conduct foundation studies for the towers—an essential step in the technical design of the infrastructure. The delegation also requested access to the electricity tariff structure applied in DRC, as well as the regulatory texts currently in force.

In response, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula, CEO of ARE, explained that all official documents are freely accessible via the ARE website (https://are.gouv.cd). A live demonstration allowed visitors to navigate the platform and access laws, decrees, tariff orders, and other regulatory tools.

Recognizing the strategic importance of this regional initiative, Dr. Sandrine Mubenga proposed a more in-depth technical meeting in the coming weeks to further analyze the tariff and regulatory aspects.

She also took the opportunity to share her recent experience at an international conference in Cape Town, South Africa, which brought together ministers of energy, directors general of electricity sectors, 25 African regulators, and international technical and financial partners. According to Dr. Sandrine Mubenga, this momentum highlights the importance of interregional cooperation in accelerating major infrastructure projects.

A delegation seeking the expertise of ARE

The meeting concluded in a spirit of cooperation, underscoring a shared commitment to sustainable and regulated regional energy integration.
“Our impressions are very positive after the meeting with the CEO of ARE and her team. We received a lot of information, we were warmly welcomed, and we hope that this collaboration will continue in the same spirit of openness and cordiality,” concluded Mr. Amougou.

During the discussions, ARE was represented by its CEO, Dr.Sandrine Mubenga, the Deputy CEO Me Marco Kuyu, Technical Director Mr. Daddy Mbombo, Operators’ Focal Point Mr. Gilbert Kajabika, and other technical experts. The Cowater team was led by Mr. Léonce Fosso (Project Leader), while Mr. François Amougou represented PEAC and Mrs. Leya Numbi, Head of Socio-Environmental Services, represented SNEL SA.

COMMUNICATION / ARE

 

ParARE

Projet d’interconnexion RDC-ANGOLA-CONGO de 400 kV : l’ARE a reçu les experts de COWATER, PEAC et de la SNEL

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Dans le cadre du projet régional d’interconnexion électrique entre la République Démocratique du Congo, l’Angola et la République du Congo, l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité (ARE), avec à sa tête son DG, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula, a échangé le 23 juin 2025 avec une délégation conjointe composée d’experts du Cabinet Cowater International, du Pool Énergétique de l’Afrique centrale (PEAC), ainsi que d’une représentante de la SNEL SA.

Tenue au siège de l’ARE, situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa, cette rencontre était un moment d’échanges techniques et institutionnels fructueux autour des grandes lignes dudit projet et des attentes vis-à-vis du régulateur congolais. « Nous sommes passés à l’ARE aujourd’hui pour présenter le projet et collecter un certain nombre d’informations nécessaires à la réalisation de cet important projet qui concerne trois pays, à savoir l’Angola, la République Démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville », a précisé François Amougou, Expert Environnement au PEAC.

Comme objectif principal de la réunion, il était question de présenter l’état d’avancement de l’étude de faisabilité d’une ligne de transport d’électricité de 400 kV, destinée à connecter les réseaux électriques de trois pays frontaliers précités. Dans ce projet de grande envergure, deux corridors sont prévus, à savoir le Corridor 1, reliant Pointe-Noire (Congo) – Cabinda (Angola) – Inga (RDC), et le Corridor 2, reliant Pointe-Noire (Congo) – Maluku (Congo) – Kinshasa (RDC).

Le Chef de mission du projet, M. Léonce Fosso, qui était accompagné de plusieurs experts sectoriels, a présenté le calendrier des livrables clés, déjà en cours de mise en œuvre. Il ressort de ce chronogramme qu’après la réunion de démarrage de janvier 2025, au cours de laquelle le rapport initial a été validé, un atelier de validation du rapport de collecte des données se tiendra le 10 juillet 2025. Les prochaines étapes prévues sont la soumission du rapport de faisabilité en août 2025 suivie de la remise du rapport d’avant-projet sommaire (APS) en octobre de la même année.

Par ailleurs, a affirmé M. Léonce Fosso, des équipes géotechniques seront prochainement mobilisées pour mener des études sur les fondations des pylônes, étape essentielle dans la conception technique de l’infrastructure. La délégation en a profité pour solliciter l’accès à la structure tarifaire appliquée en RDC, ainsi qu’aux textes réglementaires en vigueur dans le secteur national de l’électricité.

En réponse, le DG de l’ARE, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula, a expliqué que tous les documents officiels sont librement accessibles via le site internet de l’ARE (https//:are.gouv.cd). Une démonstration en direct a permis aux visiteurs d’explorer la plateforme, d’accéder aux lois, décrets, arrêtés tarifaires et autres outils réglementaires.

Consciente de l’importance stratégique de cette initiative régionale, Madame le DG a proposé à ses hôtes l’organisation, dans les prochaines semaines, d’une réunion technique plus approfondie, en vue d’approfondir l’analyse des enjeux tarifaires et réglementaires.

Elle a également saisi cette occasion pour partager l’expérience de sa récente mission à Cape Town, en Afrique du Sud, dans le cadre d’une conférence internationale ayant réuni des ministres de l’énergie, des directeurs généraux du secteur de l’électricité, 25 régulateurs africains, ainsi que des partenaires techniques et financiers internationaux. Pour Dr. Sandrine Mubenga, cette dynamique confirme l’importance de la coopération interrégionale pour l’accélération des projets structurants.

Une délégation satisfaite

La séance s’est conclue dans un climat de collaboration mutuelle, marquant l’engagement partagé pour une intégration énergétique régionale durable et régulée. « Nos impressions sont très bonnes après la rencontre avec la Direction Générale, le DG et son équipe. Nous avons reçu un maximum d’informations, nous avons été très bien reçus et nous espérons que la collaboration va se poursuivre dans cet esprit de cordialité et de franchise», a conclu M. Amougou

Lors des discussions, du côté de l’ARE, outre le DG de l’ARE, il y a eu le DGA Me Marco Kuyu, le Directeur technique Daddy Mbombo, le Point Focal des Opérateurs M. Gilbert Kajabika et d’autres experts. L’équipe de Cowater était conduite par M. Léonce Fosso, Chef de mission, alors que M. François Amougou a représenté le PEAC, et Mme Leya Numbi a représenté la SNEL, Établissement public au sein duquel elle est Chef de service socio-environnement.

COMMUNICATION/ARE

ParARE

Africa Energy Forum: Dr. Sandrine Mubenga and Panelists Discuss Tailored Solutions for Energy-Intensive Sectors

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Participating in the 27th edition of the Africa Energy Forum (AEF), held from June 17 to 20, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula seized the opportunity to address two key objectives: developing strategies for energy-intensive sectors and inviting participants to invest in DRC.

The Chief Executive Officer of the Electricity Regulatory Authority (ARE), Professor Sandrine Mubenga Ngalula, took an active part in the discussions at the 27th AEF. The objective was to explore how to bridge the energy deficit. Alongside other panelists, she reflected on high-consumption sectors, under the theme: Meeting the Needs of the Next Generation of Energy-Intensive Consumers ». Discussions focused on large hydropower projects, small hydro, and the renewed interest in nuclear energy for electricity production.

Regarding large hydropower projects, the ARE DG took the floor to highlight the critical contribution of this energy source, illustrating her remarks with the Inga 3 project:

“In DRC, where we have significant hydropower potential, we are seeing major projects like Inga 3, with 11,000 MW. The World Bank has already begun working with our government on the study phase,” she explained. The Agency for the Development and Promotion of the Grand Inga Project (ADPI) are leading this project.

Concerning the contribution of hydroelectricity, Dr. Mubenga emphasized the DRC’s vast potential—up to 100,000 MW—and the many suitable sites for the development of small and large hydropower plants.

She also raised the question of nuclear energy, in discussions with representatives of globally recognized companies in the sector. According to the CEO of ARE, nuclear energy is experiencing a global resurgence, particularly in Africa, and it would be advantageous for DRC to consider this option due to its many benefits.

“We also discussed SMRs. SMRs are Small Modular Reactors, which generate nuclear energy for baseload. In Congo, we have significant nuclear resources such as uranium. Just a small amount of uranium is enough to generate energy for a long time,” she stated.

Dr. Mubenga also presented to participants several regulatory innovations she has implemented to help fast-track investor projects and enable the rapid deployment of power plants in DRC, with the goal of increasing the electrification rate. One example was the digitalization, streamlining and standardization of tripartite contracts which reduced the processing time from 6 months to under 1.5 months. Another example was the recent revision of the Electricity Law in February to address renewable energy, energy transition, Mini grids, carbon market etc.,

ARE–Mining Sector Collaboration

Furthermore, the CEO of ARE shared that a significant portion of the discussion focused on the mining sector.

“I explained,” she said, “that the mining sector in DRC is dominant, vital to the economy, and highly impactful. We work with many mining companies to help them find energy solutions. We created a platform between ARE, the FEC (Federation of Enterprises of Congo), and mining companies, which meets regularly to discuss various challenges and identify solutions. These meetings are held directly in our Southern Pool based in Kolwezi,” she explained, before adding:

“I invited the entire audience to join us in Kinshasa next week (June 24 to 26, 2025) for the DRC Energy Week, and I encouraged them to invest in the DRC’s electricity sector.”

As for Ms. Allegria Ntumba, Administrative and Financial Director, she also participated in panel discussions focused on the theme: How to Build a Robust Renewable Energy Ecosystem to Meet the Energy Needs of the Mining Sector ». According to her, as regulators, they support mining companies seeking to generate their own energy (IPPs), enabling them to achieve energy independence. The mining sector is energy-intensive but plays a significant role in DRC’s socio-economic development.

“To date, DRC is a model country when it comes to clean and renewable energy: hydropower accounts for 88%, thermal energy 11%, and solar less than 1%,” she noted.

“As regulators,” she concluded, “we continue to collaborate with all stakeholders and support various renewable energy projects to reduce mining companies’ reliance on fossil fuels and energy imports.”

COMMUNICATION / ARE

ParARE

27è édition de l’AEF : Dr Sandrine Mubenga et panélistes en quête des solutions idoines destinées aux secteurs énergivores

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Prenant part à la 27è édition de l’Africa Energy Forum (AEF), Dr. Sandrine Mubenga Ngalula a fait de cette conférence de haut niveau, ouverte le 17 pour se clôturer le 20 juin, une pierre deux coups : avec les autres participants, ils ont arrêté des stratégies concernant le secteur de l’électricité énergivore. Elle a également invité les panélistes à venir investir en RDC.

Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité, Professeure Sandrine Mubenga Ngalula a pris part activement aux travaux de la 27è édition de l’AEF. L’objectif étant de voir comment faire pour combler le déficit énergétique. Avec d’autres panélistes, ils ont réfléchi sur les secteurs qui consomment énormément d’énergie, avec comme thème : «répondre aux besoins de la prochaine génération de consommateurs d’énergie intensifs». Les participants ont entre autres parlé des grands projets hydroélectriques, de la small hydroélectricité, ainsi que de la résurgence de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité.

 

Concernant les grands projets hydroélectriques, le DG de l’ARE a pris la parole pour démontrer le grand apport de cette source d’énergie, en illustrant son propos par le projet Inga 3 : « Nous voyons, en RDC, où nous où nous disposons d’un important potentiel hydroélectrique, de grands projets comme Inga 3, de 11 000 MW sur lequel la Banque mondiale a commencé à travailler avec notre Gouvernement, à la phase d’étude », a-t-elle expliqué. Ce projet est porté à travers l’APDI (L’Agence pour le Développement et la Promotion du Projet Grand Inga).

Pour ce qui est de la contribution que peut apporter la small hydroélectricité, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula a évoqué le cas de la RDC, pays qui a un potentiel de 100 000 MW et qui dispose de nombreux sites où il est possible de construire des petites centrales hydroélectriques.

Elle a également abordé la question du recours au nucléaire pour la production d’électricité avec les représentants des sociétés reconnues mondialement dans ce domaine. D’après le DG de l’ARE, on observe une résurgence de l’énergie nucléaire partout dans le monde, surtout en Afrique et elle pense que ce serait bénéfique pour la RDC d’envisager cette possibilité, en raison de ses nombreux avantages.

«Nous avons également parlé des SMR. Les SMR sont des Small Modular Reactors, c’est-à-dire de l’énergie nucléaire. Au Congo, nous avons beaucoup d’éléments nucléaires, comme l’uranium par exemple. Et donc, il suffit d’une petite quantité d’uranium pour produire de l’énergie pendant un long moment», a-t-elle affirmé.

D’autre part, Dr. Sandrine Mubenga a expliqué aux participants les différentes innovations qu’elle a mises en place du point de vue de la régulation, pour permettre aux projets des investisseurs d’avancer rapidement et d’installer rapidement des centrales électriques en RDC, afin d’augmenter le taux d’électrification.

Collaboration ARE-miniers

Par ailleurs, le DG de l’ARE affirme avoir passé une grande partie de la discussion à parler des miniers avec les participants. J’ai expliqué, a-t-elle indiqué, que le secteur minier en RDC est un secteur prédominant, très capital pour l’économie et qui a beaucoup d’impact. « Nous travaillons avec beaucoup de sociétés minières pour pouvoir les aider à trouver des solutions énergétiques. Nous avons créé une plateforme entre l’ARE, la FEC et les sociétés minières qui se réunissent régulièrement afin de parler de différents défis et de trouver des solutions à ces défis. Cela se fait directement dans notre Pool sud qui est basé à Kolwezi », a-t-elle précisé, avant d’arguer : « J’ai invité toute l’audience à venir à Kinshasa la semaine prochaine (du 24 au 26 juin 2025) pour la Semaine de l’énergie et je les ai invités à venir investir dans le secteur de l’électricité en RDC ».

En ce qui la concerne, Mme Allégria Ntumba, Directeur Administratif et Financier, a aussi participé aux travaux en panels où ils ont réfléchi autour du sujet : «Comment mettre en place un écosystème d’énergie renouvelable robuste pour répondre aux besoins énergétiques des miniers». A l’en croire, en tant que régulateurs, ils accompagnent les sociétés minières qui veulent produire leur propre énergie (IPPs) afin d’obtenir une indépendance énergétique car le secteur minier est un secteur énergivore mais qui contribue énormément au développement socio-économique de la RDC. « A ce jour la RDC est un pays exemplaire en ce qui concerne les énergies renouvelables et propres. Avec l’hydroélectricité qui représente 88%, le thermique 11% et moins de 1% pour le solaire », a-t-elle renseigné. En tant que régulateur, a-t-elle conclu, nous continuons à travailler avec toutes les parties prenantes du secteur et à accompagner différents projets en énergie renouvelable afin de réduire la dépendance des miniers aux énergies fossiles et à l’importation.

COMMUNICATION/ARE