27è édition de l’AEF : Dr Sandrine Mubenga et panélistes en quête des solutions idoines destinées aux secteurs énergivores

ParARE

27è édition de l’AEF : Dr Sandrine Mubenga et panélistes en quête des solutions idoines destinées aux secteurs énergivores

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Prenant part à la 27è édition de l’Africa Energy Forum (AEF), Dr. Sandrine Mubenga Ngalula a fait de cette conférence de haut niveau, ouverte le 17 pour se clôturer le 20 juin, une pierre deux coups : avec les autres participants, ils ont arrêté des stratégies concernant le secteur de l’électricité énergivore. Elle a également invité les panélistes à venir investir en RDC.

Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité, Professeure Sandrine Mubenga Ngalula a pris part activement aux travaux de la 27è édition de l’AEF. L’objectif étant de voir comment faire pour combler le déficit énergétique. Avec d’autres panélistes, ils ont réfléchi sur les secteurs qui consomment énormément d’énergie, avec comme thème : «répondre aux besoins de la prochaine génération de consommateurs d’énergie intensifs». Les participants ont entre autres parlé des grands projets hydroélectriques, de la small hydroélectricité, ainsi que de la résurgence de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité.

 

Concernant les grands projets hydroélectriques, le DG de l’ARE a pris la parole pour démontrer le grand apport de cette source d’énergie, en illustrant son propos par le projet Inga 3 : « Nous voyons, en RDC, où nous où nous disposons d’un important potentiel hydroélectrique, de grands projets comme Inga 3, de 11 000 MW sur lequel la Banque mondiale a commencé à travailler avec notre Gouvernement, à la phase d’étude », a-t-elle expliqué. Ce projet est porté à travers l’APDI (L’Agence pour le Développement et la Promotion du Projet Grand Inga).

Pour ce qui est de la contribution que peut apporter la small hydroélectricité, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula a évoqué le cas de la RDC, pays qui a un potentiel de 100 000 MW et qui dispose de nombreux sites où il est possible de construire des petites centrales hydroélectriques.

Elle a également abordé la question du recours au nucléaire pour la production d’électricité avec les représentants des sociétés reconnues mondialement dans ce domaine. D’après le DG de l’ARE, on observe une résurgence de l’énergie nucléaire partout dans le monde, surtout en Afrique et elle pense que ce serait bénéfique pour la RDC d’envisager cette possibilité, en raison de ses nombreux avantages.

«Nous avons également parlé des SMR. Les SMR sont des Small Modular Reactors, c’est-à-dire de l’énergie nucléaire. Au Congo, nous avons beaucoup d’éléments nucléaires, comme l’uranium par exemple. Et donc, il suffit d’une petite quantité d’uranium pour produire de l’énergie pendant un long moment», a-t-elle affirmé.

D’autre part, Dr. Sandrine Mubenga a expliqué aux participants les différentes innovations qu’elle a mises en place du point de vue de la régulation, pour permettre aux projets des investisseurs d’avancer rapidement et d’installer rapidement des centrales électriques en RDC, afin d’augmenter le taux d’électrification.

Collaboration ARE-miniers

Par ailleurs, le DG de l’ARE affirme avoir passé une grande partie de la discussion à parler des miniers avec les participants. J’ai expliqué, a-t-elle indiqué, que le secteur minier en RDC est un secteur prédominant, très capital pour l’économie et qui a beaucoup d’impact. « Nous travaillons avec beaucoup de sociétés minières pour pouvoir les aider à trouver des solutions énergétiques. Nous avons créé une plateforme entre l’ARE, la FEC et les sociétés minières qui se réunissent régulièrement afin de parler de différents défis et de trouver des solutions à ces défis. Cela se fait directement dans notre Pool sud qui est basé à Kolwezi », a-t-elle précisé, avant d’arguer : « J’ai invité toute l’audience à venir à Kinshasa la semaine prochaine (du 24 au 26 juin 2025) pour la Semaine de l’énergie et je les ai invités à venir investir dans le secteur de l’électricité en RDC ».

En ce qui la concerne, Mme Allégria Ntumba, Directeur Administratif et Financier, a aussi participé aux travaux en panels où ils ont réfléchi autour du sujet : «Comment mettre en place un écosystème d’énergie renouvelable robuste pour répondre aux besoins énergétiques des miniers». A l’en croire, en tant que régulateurs, ils accompagnent les sociétés minières qui veulent produire leur propre énergie (IPPs) afin d’obtenir une indépendance énergétique car le secteur minier est un secteur énergivore mais qui contribue énormément au développement socio-économique de la RDC. « A ce jour la RDC est un pays exemplaire en ce qui concerne les énergies renouvelables et propres. Avec l’hydroélectricité qui représente 88%, le thermique 11% et moins de 1% pour le solaire », a-t-elle renseigné. En tant que régulateur, a-t-elle conclu, nous continuons à travailler avec toutes les parties prenantes du secteur et à accompagner différents projets en énergie renouvelable afin de réduire la dépendance des miniers aux énergies fossiles et à l’importation.

COMMUNICATION/ARE

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