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Projet d’interconnexion RDC-ANGOLA-CONGO de 400 kV : l’ARE a reçu les experts de COWATER, PEAC et de la SNEL

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Dans le cadre du projet régional d’interconnexion électrique entre la République Démocratique du Congo, l’Angola et la République du Congo, l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité (ARE), avec à sa tête son DG, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula, a échangé le 23 juin 2025 avec une délégation conjointe composée d’experts du Cabinet Cowater International, du Pool Énergétique de l’Afrique centrale (PEAC), ainsi que d’une représentante de la SNEL SA.

Tenue au siège de l’ARE, situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa, cette rencontre était un moment d’échanges techniques et institutionnels fructueux autour des grandes lignes dudit projet et des attentes vis-à-vis du régulateur congolais. « Nous sommes passés à l’ARE aujourd’hui pour présenter le projet et collecter un certain nombre d’informations nécessaires à la réalisation de cet important projet qui concerne trois pays, à savoir l’Angola, la République Démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville », a précisé François Amougou, Expert Environnement au PEAC.

Comme objectif principal de la réunion, il était question de présenter l’état d’avancement de l’étude de faisabilité d’une ligne de transport d’électricité de 400 kV, destinée à connecter les réseaux électriques de trois pays frontaliers précités. Dans ce projet de grande envergure, deux corridors sont prévus, à savoir le Corridor 1, reliant Pointe-Noire (Congo) – Cabinda (Angola) – Inga (RDC), et le Corridor 2, reliant Pointe-Noire (Congo) – Maluku (Congo) – Kinshasa (RDC).

Le Chef de mission du projet, M. Léonce Fosso, qui était accompagné de plusieurs experts sectoriels, a présenté le calendrier des livrables clés, déjà en cours de mise en œuvre. Il ressort de ce chronogramme qu’après la réunion de démarrage de janvier 2025, au cours de laquelle le rapport initial a été validé, un atelier de validation du rapport de collecte des données se tiendra le 10 juillet 2025. Les prochaines étapes prévues sont la soumission du rapport de faisabilité en août 2025 suivie de la remise du rapport d’avant-projet sommaire (APS) en octobre de la même année.

Par ailleurs, a affirmé M. Léonce Fosso, des équipes géotechniques seront prochainement mobilisées pour mener des études sur les fondations des pylônes, étape essentielle dans la conception technique de l’infrastructure. La délégation en a profité pour solliciter l’accès à la structure tarifaire appliquée en RDC, ainsi qu’aux textes réglementaires en vigueur dans le secteur national de l’électricité.

En réponse, le DG de l’ARE, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula, a expliqué que tous les documents officiels sont librement accessibles via le site internet de l’ARE (https//:are.gouv.cd). Une démonstration en direct a permis aux visiteurs d’explorer la plateforme, d’accéder aux lois, décrets, arrêtés tarifaires et autres outils réglementaires.

Consciente de l’importance stratégique de cette initiative régionale, Madame le DG a proposé à ses hôtes l’organisation, dans les prochaines semaines, d’une réunion technique plus approfondie, en vue d’approfondir l’analyse des enjeux tarifaires et réglementaires.

Elle a également saisi cette occasion pour partager l’expérience de sa récente mission à Cape Town, en Afrique du Sud, dans le cadre d’une conférence internationale ayant réuni des ministres de l’énergie, des directeurs généraux du secteur de l’électricité, 25 régulateurs africains, ainsi que des partenaires techniques et financiers internationaux. Pour Dr. Sandrine Mubenga, cette dynamique confirme l’importance de la coopération interrégionale pour l’accélération des projets structurants.

Une délégation satisfaite

La séance s’est conclue dans un climat de collaboration mutuelle, marquant l’engagement partagé pour une intégration énergétique régionale durable et régulée. « Nos impressions sont très bonnes après la rencontre avec la Direction Générale, le DG et son équipe. Nous avons reçu un maximum d’informations, nous avons été très bien reçus et nous espérons que la collaboration va se poursuivre dans cet esprit de cordialité et de franchise», a conclu M. Amougou

Lors des discussions, du côté de l’ARE, outre le DG de l’ARE, il y a eu le DGA Me Marco Kuyu, le Directeur technique Daddy Mbombo, le Point Focal des Opérateurs M. Gilbert Kajabika et d’autres experts. L’équipe de Cowater était conduite par M. Léonce Fosso, Chef de mission, alors que M. François Amougou a représenté le PEAC, et Mme Leya Numbi a représenté la SNEL, Établissement public au sein duquel elle est Chef de service socio-environnement.

COMMUNICATION/ARE

ParARE

Africa Energy Forum: Dr. Sandrine Mubenga and Panelists Discuss Tailored Solutions for Energy-Intensive Sectors

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Participating in the 27th edition of the Africa Energy Forum (AEF), held from June 17 to 20, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula seized the opportunity to address two key objectives: developing strategies for energy-intensive sectors and inviting participants to invest in DRC.

The Chief Executive Officer of the Electricity Regulatory Authority (ARE), Professor Sandrine Mubenga Ngalula, took an active part in the discussions at the 27th AEF. The objective was to explore how to bridge the energy deficit. Alongside other panelists, she reflected on high-consumption sectors, under the theme: Meeting the Needs of the Next Generation of Energy-Intensive Consumers ». Discussions focused on large hydropower projects, small hydro, and the renewed interest in nuclear energy for electricity production.

Regarding large hydropower projects, the ARE DG took the floor to highlight the critical contribution of this energy source, illustrating her remarks with the Inga 3 project:

“In DRC, where we have significant hydropower potential, we are seeing major projects like Inga 3, with 11,000 MW. The World Bank has already begun working with our government on the study phase,” she explained. The Agency for the Development and Promotion of the Grand Inga Project (ADPI) are leading this project.

Concerning the contribution of hydroelectricity, Dr. Mubenga emphasized the DRC’s vast potential—up to 100,000 MW—and the many suitable sites for the development of small and large hydropower plants.

She also raised the question of nuclear energy, in discussions with representatives of globally recognized companies in the sector. According to the CEO of ARE, nuclear energy is experiencing a global resurgence, particularly in Africa, and it would be advantageous for DRC to consider this option due to its many benefits.

“We also discussed SMRs. SMRs are Small Modular Reactors, which generate nuclear energy for baseload. In Congo, we have significant nuclear resources such as uranium. Just a small amount of uranium is enough to generate energy for a long time,” she stated.

Dr. Mubenga also presented to participants several regulatory innovations she has implemented to help fast-track investor projects and enable the rapid deployment of power plants in DRC, with the goal of increasing the electrification rate. One example was the digitalization, streamlining and standardization of tripartite contracts which reduced the processing time from 6 months to under 1.5 months. Another example was the recent revision of the Electricity Law in February to address renewable energy, energy transition, Mini grids, carbon market etc.,

ARE–Mining Sector Collaboration

Furthermore, the CEO of ARE shared that a significant portion of the discussion focused on the mining sector.

“I explained,” she said, “that the mining sector in DRC is dominant, vital to the economy, and highly impactful. We work with many mining companies to help them find energy solutions. We created a platform between ARE, the FEC (Federation of Enterprises of Congo), and mining companies, which meets regularly to discuss various challenges and identify solutions. These meetings are held directly in our Southern Pool based in Kolwezi,” she explained, before adding:

“I invited the entire audience to join us in Kinshasa next week (June 24 to 26, 2025) for the DRC Energy Week, and I encouraged them to invest in the DRC’s electricity sector.”

As for Ms. Allegria Ntumba, Administrative and Financial Director, she also participated in panel discussions focused on the theme: How to Build a Robust Renewable Energy Ecosystem to Meet the Energy Needs of the Mining Sector ». According to her, as regulators, they support mining companies seeking to generate their own energy (IPPs), enabling them to achieve energy independence. The mining sector is energy-intensive but plays a significant role in DRC’s socio-economic development.

“To date, DRC is a model country when it comes to clean and renewable energy: hydropower accounts for 88%, thermal energy 11%, and solar less than 1%,” she noted.

“As regulators,” she concluded, “we continue to collaborate with all stakeholders and support various renewable energy projects to reduce mining companies’ reliance on fossil fuels and energy imports.”

COMMUNICATION / ARE

ParARE

27è édition de l’AEF : Dr Sandrine Mubenga et panélistes en quête des solutions idoines destinées aux secteurs énergivores

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Prenant part à la 27è édition de l’Africa Energy Forum (AEF), Dr. Sandrine Mubenga Ngalula a fait de cette conférence de haut niveau, ouverte le 17 pour se clôturer le 20 juin, une pierre deux coups : avec les autres participants, ils ont arrêté des stratégies concernant le secteur de l’électricité énergivore. Elle a également invité les panélistes à venir investir en RDC.

Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité, Professeure Sandrine Mubenga Ngalula a pris part activement aux travaux de la 27è édition de l’AEF. L’objectif étant de voir comment faire pour combler le déficit énergétique. Avec d’autres panélistes, ils ont réfléchi sur les secteurs qui consomment énormément d’énergie, avec comme thème : «répondre aux besoins de la prochaine génération de consommateurs d’énergie intensifs». Les participants ont entre autres parlé des grands projets hydroélectriques, de la small hydroélectricité, ainsi que de la résurgence de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité.

 

Concernant les grands projets hydroélectriques, le DG de l’ARE a pris la parole pour démontrer le grand apport de cette source d’énergie, en illustrant son propos par le projet Inga 3 : « Nous voyons, en RDC, où nous où nous disposons d’un important potentiel hydroélectrique, de grands projets comme Inga 3, de 11 000 MW sur lequel la Banque mondiale a commencé à travailler avec notre Gouvernement, à la phase d’étude », a-t-elle expliqué. Ce projet est porté à travers l’APDI (L’Agence pour le Développement et la Promotion du Projet Grand Inga).

Pour ce qui est de la contribution que peut apporter la small hydroélectricité, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula a évoqué le cas de la RDC, pays qui a un potentiel de 100 000 MW et qui dispose de nombreux sites où il est possible de construire des petites centrales hydroélectriques.

Elle a également abordé la question du recours au nucléaire pour la production d’électricité avec les représentants des sociétés reconnues mondialement dans ce domaine. D’après le DG de l’ARE, on observe une résurgence de l’énergie nucléaire partout dans le monde, surtout en Afrique et elle pense que ce serait bénéfique pour la RDC d’envisager cette possibilité, en raison de ses nombreux avantages.

«Nous avons également parlé des SMR. Les SMR sont des Small Modular Reactors, c’est-à-dire de l’énergie nucléaire. Au Congo, nous avons beaucoup d’éléments nucléaires, comme l’uranium par exemple. Et donc, il suffit d’une petite quantité d’uranium pour produire de l’énergie pendant un long moment», a-t-elle affirmé.

D’autre part, Dr. Sandrine Mubenga a expliqué aux participants les différentes innovations qu’elle a mises en place du point de vue de la régulation, pour permettre aux projets des investisseurs d’avancer rapidement et d’installer rapidement des centrales électriques en RDC, afin d’augmenter le taux d’électrification.

Collaboration ARE-miniers

Par ailleurs, le DG de l’ARE affirme avoir passé une grande partie de la discussion à parler des miniers avec les participants. J’ai expliqué, a-t-elle indiqué, que le secteur minier en RDC est un secteur prédominant, très capital pour l’économie et qui a beaucoup d’impact. « Nous travaillons avec beaucoup de sociétés minières pour pouvoir les aider à trouver des solutions énergétiques. Nous avons créé une plateforme entre l’ARE, la FEC et les sociétés minières qui se réunissent régulièrement afin de parler de différents défis et de trouver des solutions à ces défis. Cela se fait directement dans notre Pool sud qui est basé à Kolwezi », a-t-elle précisé, avant d’arguer : « J’ai invité toute l’audience à venir à Kinshasa la semaine prochaine (du 24 au 26 juin 2025) pour la Semaine de l’énergie et je les ai invités à venir investir dans le secteur de l’électricité en RDC ».

En ce qui la concerne, Mme Allégria Ntumba, Directeur Administratif et Financier, a aussi participé aux travaux en panels où ils ont réfléchi autour du sujet : «Comment mettre en place un écosystème d’énergie renouvelable robuste pour répondre aux besoins énergétiques des miniers». A l’en croire, en tant que régulateurs, ils accompagnent les sociétés minières qui veulent produire leur propre énergie (IPPs) afin d’obtenir une indépendance énergétique car le secteur minier est un secteur énergivore mais qui contribue énormément au développement socio-économique de la RDC. « A ce jour la RDC est un pays exemplaire en ce qui concerne les énergies renouvelables et propres. Avec l’hydroélectricité qui représente 88%, le thermique 11% et moins de 1% pour le solaire », a-t-elle renseigné. En tant que régulateur, a-t-elle conclu, nous continuons à travailler avec toutes les parties prenantes du secteur et à accompagner différents projets en énergie renouvelable afin de réduire la dépendance des miniers aux énergies fossiles et à l’importation.

COMMUNICATION/ARE

ParARE

Opening of the 2025 Energy Week: ARE launches a major dialogue on the growth and challenges of a key sector for the DRC’s economic development

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As part of the 2025 Energy Week, held from June 24 to 26 at La Perle de Sainte Anne in Gombe (Kinshasa), the Electricity Regulatory Authority (ARE) officially launched a broad national consultation on the prospects and challenges of the electricity sector in the Democratic Republic of Congo.

In her opening remarks, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula, CEO of ARE, drew on data from the 2024 Annual Report to present an overview of electricity consumption in the DRC, which increased from 12,460 GWh in 2020 to 13,625 GWh in 2024. This reflects a steady rise in demand, while production remains insufficient to meet growing needs. Dr. Sandrine Mubenga also presented key environmental data, highlighting that the amount of carbon dioxide avoided increased from 8.5 million tonnes in 2020 to 9.2 million tonnes in 2024 through the use of renewable energy.. This progress reflects the growing impact of the sector on the energy transition and the fight against climate change.

She invited all stakeholders to consult the full Annual Report available at https://are.gouv.cd/rapport-annuel-2024/, while recalling that the Democratic Republic of Congo remains a key player in the global effort to combat global warming.

This evolution highlights the pressure placed on a sector undergoing deep transformation. In response, ARE initiated this inclusive dialogue with all relevant stakeholders.
Addressing sector operators and partners gathered in Gombe, Dr. Mubenga outlined the key milestones since ARE became operational in 2020: “Annual energy consumption rose from 12,460 GWh in 2020 to 13,625 GWh in 2024,” she stated, presenting disaggregated figures by voltage level—low, medium, and high.

To support her remarks, three operators were given the floor, including Mr. Fabrice Lusinde, Director General of the National Electricity Company (SNEL), who reported that the utility connected 100,000 new households over the past two years, positively impacting around one million people.

Major Challenges

Organized to strengthen collective action, these high-level discussions provided a platform to voice persistent structural constraints that continue to hinder the development of the electricity sector in the DRC. Key issues raised included:

• chronic production deficits,
• ever-growing demand,
• frequent power outages, particularly affecting large consumers such as mining companies,
• and a tax system viewed as unattractive by operators.

Stakeholders also called for stronger investment protection and increased government support. These concerns were added to existing issues such as weak generation capacity and the need for a more secure operating environment.
I
n response, Dr. Mubenga called on all actors to deepen collaboration and take concrete actions to sustainably increase the national electrification rate.

The Voice of Operators

While Mr. Lusinde highlighted structural limitations, Mr. Adrien Fariala, Energy Manager at Eurasian Resources Group (ERG Africa), emphasized the impact of the energy deficit on industrial consumers, including mining companies. ERG Africa, with a turnover of $6.3 billion, is heavily affected by this challenge.

Mr. Aimé Lobo, CEO of NURU, a Congolese company specializing in mini-grids with the ambition of powering 10 million Congolese by 2030, highlighted the importance of investment protection, particularly in eastern DRC, where insecurity disrupts operations. He reaffirmed NURU’s commitment to electrifying underserved populations and called for stronger institutional support to ensure long-term viability and attract private investment.

In response to these challenges, several concrete initiatives have been implemented. The partnership between SNEL and ARE—particularly through the formalization of third-party transmission contracts and the revision of existing agreements—has helped improve operational fluidity.

ARE has also developed a series of regulatory tools, such as standardized tripartite contract models, aimed at streamlining and simplifying contractual procedures.

According to SNEL, these model contracts have contributed to speeding up the processing of Power Purchase Agreements (PPAs). On the side of NURU, the provision of a tailored distribution concession contract by ARE allowed the company to regularize its legal status—a key condition for ensuring the continuity of its activities.

Lastly, the resolution of disputes between operators, facilitated by ARE in its role as mediator, was welcomed as a major lever for building trust among stakeholders and encouraging investment.

Structural Bottlenecks

“The main issue at SNEL is production shortfall, which results in ever-growing load shedding,” declared Mr. Lusinde. He revealed that SNEL has signed contracts to supply around 2,200 MW to mining clients, yet structurally receives only 530 MW from Inga to Kolwezi, leading to systematic load shedding among these high-demand users.

He also pointed to:

• abusive flat-rate billing,
• tariff issues,
• and uncontrolled fiscal pressure on operators.

Mr. Lusinde appealed to ARE for support, stating: “As operators, we feel unprotected.” He also underscored the existing cooperation with ARE in dispute resolution between SNEL and consumers.
“Energy taxation should be simplified to support investment not only for SNEL but also for all operators,” he insisted.

He further mentioned two critical financial issues:

• $238 million owed by the State to SNEL, and
• SNEL’s total debt of $3 billion, positioning the company among the country’s largest debtors after the government itself.

Despite this, SNEL manages to repay $25–30 million monthly to meet its financial commitments.

The Mining Sector’s Plea

Mr. Fariala from ERG reiterated the mining sector’s difficulties. From January to August 2024, the five largest mining groups reportedly lost $700 million due to power outages. He emphasized the sector’s willingness to join forces to support SNEL in rehabilitating key infrastructure.
Currently, mining operators import over 350 MW, including 70 MW for ERG alone, due to the insufficient national supply. He added that new mining operations are regularly launched, increasing pressure on the power system.

Promising Projects

In spite of these challenges, Mr. Lusinde shared several encouraging developments:

• SNEL will install 400,000 smart meters, improving billing and consumption transparency.
• The company plans to extend its network in collaboration with provincial governments to accommodate rapid urban growth.
• A voltage upgrade project is underway in Kinshasa, shifting from 6.6 kV to 30 kV, expected to reduce technical losses and enhance service quality.
“A partnership has been signed to shift from 6,600 volts to 30,000 volts in Kinshasa,” he confirmed.

ARE Issues Warning to Indebted Operators

On this first day of proceedings, which included strategic meetings with key operators, Dr. Mubenga issued a firm warning to operators in default of payment to ARE. She stated that failure to pay regulatory dues would result in exclusion from all regulatory services.
“It is crucial to settle your ARE invoice on time,” she emphasized, calling on all operators to regularize their financial standing so that the regulator can function effectively.

Operators were reminded of their obligations to:

• pay monitoring and tariff review fees on schedule,
• and submit statistical data as required by law.

COMMUNICATION / ARE

ParARE

Ouverture de la Semaine de l’Énergie 2025 : l’ARE lance une grande réflexion autour de la croissance et des défis d’un secteur crucial pour le développement économique du pays

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À l’occasion de la Semaine de l’Énergie, organisée du 24 au 26 juin 2025 à La Perle de Sainte Anne (Gombe), l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité (ARE) a donné le coup d’envoi d’une vaste concertation nationale sur les perspectives et les défis du secteur de l’électricité en République Démocratique du Congo.

Dans son allocution d’ouverture, Dr Sandrine Mubenga Ngalula, Directeur Général de l’ARE, s’est appuyée sur les données du rapport annuel de 2024 pour dresser un bilan de la consommation électrique en RDC, passée de 12 460 GWh en 2020 à 13 625 GWh en 2024. Ce constat met en lumière une croissance soutenue de la demande énergétique, contrastant avec une production encore insuffisante pour y répondre pleinement.

Madame le DG a également présenté des données environnementales importantes, soulignant que la quantité de dioxyde de carbone évitée est passée de 8,5 millions de tonnes en 2020 à 9,2 millions de tonnes en 2024 par l’utilisation des énergies renouvelables. Ce progrès reflète l’impact croissant du secteur sur la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique.

Elle a invité toutes les parties prenantes à consulter le rapport annuel complet à travers le lien https://are.gouv.cd/rapport-annuel-2024/, en rappelant que la République Démocratique du Congo demeure un acteur clé dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Le passage de 12 460 GWh à 13 625 GWh témoigne de la croissance de la consommation électrique annuelle d’électricité en République Démocratique du Congo. Cependant, les défis liés à une demande croissante et à une production encore insuffisante freinent le développement d’un secteur en pleine mutation. Pour y remédier, l’ARE a lancé cette réflexion d’envergure avec l’ensemble des parties prenantes.

Devant les opérateurs du secteur et les partenaires réunis à La Perle de Sainte Anne, à Gombe, Dr Sandrine Mubenga Ngalula a ouvert les discussions en mettant en lumière, dans le rapport annuel de l’ARE, l’évolution positive enregistrée depuis l’opérationnalisation de l’institution en 2020. « La consommation énergétique annuelle est passée de 12 460 GWh en 2020 à 13 625 GWh en 2024 », a-t-elle souligné, après avoir présenté, pourcentages à l’appui, les données ventilées par niveaux de tension – basse, moyenne et haute.

Comme pour corroborer les propos de Mme le DG de l’ARE, trois opérateurs, auxquels la parole a été accordée, parmi lesquels Monsieur Fabrice Lusinde, Directeur Général de la Société Nationale d’Électricité (SNEL), l’ont confirmé. À titre illustratif, le DG de la SNEL a expliqué que son établissement public a, au cours des deux dernières années, réalisé 100 000 nouveaux raccordements, ce qui correspond à 1 000 000 d’habitants.

 

Nombreux défis et solutions concrètes proposées

Ces assises, organisées dans l’objectif de renforcer la dynamique collective autour des défis et perspectives du secteur de l’électricité en République Démocratique du Congo, ont permis aux uns et aux autres d’évoquer moult difficultés auxquelles ils sont confrontés. Les échanges ont mis en lumière plusieurs problèmes structurels persistants qui freinent le développement du secteur de l’électricité en RDC. Il s’agit notamment d’un déficit chronique de production, d’une demande énergétique en constante augmentation, de coupures récurrentes affectant particulièrement les grands consommateurs, tels que les entreprises minières, ainsi que d’un cadre fiscal jugé peu incitatif par les opérateurs économiques.
En outre, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler à une meilleure protection des investissements et à un accompagnement plus soutenu de l’État. Ces préoccupations viennent s’ajouter à celles déjà soulevées, à savoir la production déficiente, la pression croissante de la demande, ainsi que la nécessité de garantir un environnement plus protecteur pour les opérateurs du secteur.

À cet égard, Madame le Directeur Général de l’ARE, Dr Sandrine Mubenga Ngalula, a lancé un appel à tous les acteurs du secteur pour une collaboration renforcée, en vue d’augmenter durablement le taux d’électrification de la RDC.

 

Si M. Fabrice Lusinde, le DG de la SNEL, a mis en lumière les limites auxquelles les opérateurs sont confrontés, M. Adrien Fariala, Responsable Energie d’Eurasian Resources Group (ERG Africa), une compagnie qui réalise un chiffre d’affaires de 6,3 milliards de dollars et qui œuvre dans la production de cuivre et de cobalt a insisté sur l’insuffisance d’énergie qui affecte le travail des grands consommateurs d’énergie que sont les miniers.

Pour sa part, M. Aimé Lobo, Directeur Général de NURU, société de droit congolais spécialisée dans les mini-réseaux et qui ambitionne de fournir à 10 millions de Congolais un courant électrique de classe mondiale d’ici 2030, a évoqué la problématique de la protection des investissements, en insistant particulièrement sur les risques liés aux situations de force majeure dû à la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est du pays, laquelle perturbe leur travail. Dans son intervention, M. Lobo a réaffirmé l’engagement de NURU en faveur de l’électrification des populations, tout en appelant à un appui institutionnel renforcé, afin de sécuriser les investissements dans les mini-réseaux et garantir leur viabilité à long terme. Selon lui, cette sécurité est indispensable pour attirer les capitaux privés dans les zones encore non desservies.

En réponse à ces défis, plusieurs initiatives concrètes ont été mises en œuvre. Le partenariat entre la SNEL et l’ARE, notamment à travers la formalisation des contrats de transport pour tiers et la révision des contrats existants, a permis d’améliorer la fluidité des opérations. L’ARE a également développé une série d’outils réglementaires, comme les modèles de contrats tripartites, destinés à standardiser et faciliter les procédures de contractualisation.

 

Selon la SNEL, ces contrats modèles ont contribué à accélérer le traitement des PPA (Power Purchase Agreements). Du côté de NURU, la mise à disposition par l’ARE d’un contrat de concession de distribution adapté a permis à l’entreprise de régulariser sa situation juridique, condition essentielle pour assurer la continuité de ses activités.

Enfin, la résolution des litiges entre opérateurs, facilitée par l’ARE dans son rôle de médiateur, a été saluée comme un levier important pour renforcer la confiance entre acteurs et favoriser les investissements.

Les nœuds du problème

« La grande problématique de la SNEL, c’est le déficit de production. Cela se traduit par un délestage qui ne fait qu’augmenter », a indiqué M. Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL. À l’en croire, la SNEL va continuer à soutenir la demande malgré son déficit structurel. S’adressant à l’ARE, il a affirmé qu’ils ont signé des contrats de vente d’énergie aux miniers pour environ 2 200 MW, alors qu’en réalité, structurellement, ils ne reçoivent d’Inga que 530 MW à Kolwezi. « Structurellement, tous les clients miniers sont délestés », a-t-il ajouté.

Il a également évoqué les défis liés à la facturation, notamment la facturation forfaitaire jugée abusive et les problèmes tarifaires, sans oublier la pression fiscale non maîtrisée à laquelle sont confrontés les opérateurs. D’autre part, M. Lusinde a sollicité l’appui de l’ARE, estimant que les opérateurs ne se sentent pas protégés face à ces réalités. « En tant qu’opérateur, nous ne sommes pas protégés », a-t-il indiqué, après avoir parlé de la collaboration qui existe entre l’ARE et la SNEL, notamment en ce qui concerne le règlement des litiges qui opposent parfois la SNEL aux consommateurs d’électricité.
« Parmi les défis majeurs figure la fiscalité énergétique, qui devrait être un instrument simplifié permettant de soutenir les investissements de la SNEL, mais aussi ceux de tous les opérateurs du secteur. Ce n’est donc pas spécifique à la SNEL », a-t-il affirmé.

Le DG de la SNEL a par ailleurs épinglé d’autres difficultés majeures, à savoir la dette de 238 millions de dollars que l’État doit à la SNEL, ainsi que la dette globale de l’entreprise, qui s’élève à 3 milliards de dollars, faisant de la SNEL l’un des plus grands débiteurs après l’État. Il a précisé que la société rembourse chaque mois entre 25 et 30 millions de dollars pour honorer ses engagements.

Quant à lui, M. Adrien Fariala, Responsable Énergie d’Eurasian Resources Group (ERG Africa), a plaidé pour la satisfaction de la demande d’énergie électrique des miniers, soulignant que ces derniers sont confrontés aux mêmes difficultés liées au déficit énergétique. En 2024, de janvier à août, a-t-il regretté, les cinq plus grands groupes miniers ont perdu 700 millions de dollars à cause des coupures de courant électrique. D’où, a-t-il affirmé, la volonté des miniers de se mettre ensemble pour renforcer leur synergie afin d’aider la SNEL dans la réhabilitation de ses infrastructures.

M. Fariala a aussi rappelé que les miniers continuent d’importer plus de 350 MW, dont environ 70 MW pour ERG à lui seul, faute de couverture suffisante par le réseau national. Il a en outre souligné que de nouvelles mines ne cessent de voir le jour, ce qui accentue davantage la pression sur le système énergétique national.

Quelques projets engagés par la SNEL

Toutefois, le Directeur Général de la SNEL a évoqué plusieurs perspectives encourageantes. Malgré les nombreuses contraintes auxquelles l’entreprise fait face, la SNEL entend poursuivre ses efforts pour améliorer la qualité du service fourni à la population. Il a ainsi annoncé l’installation prochaine de 400 000 compteurs digitaux, une mesure qui vise à améliorer la facturation et la transparence dans la gestion de la consommation. Par ailleurs, la société prévoit l’extension de son réseau en partenariat avec les autorités provinciales, en particulier les gouvernements provinciaux, afin d’accompagner la croissance rapide des villes et l’urbanisation du pays.

Un projet de montée en tension est également en cours à Kinshasa, avec pour objectif de passer de 6,6 kV à 30 kV, une évolution qui permettra d’améliorer sensiblement la qualité du service et de réduire les pertes techniques.
« Un partenariat est signé pour passer de 6 600 volts à 30 000 volts au niveau de Kinshasa », a-t-il précisé en évoquant la clientèle urbaine.

L’ARE met en demeure les opérateurs et exploitants débiteurs

Ce premier jour, où il était prévu, outre l’ouverture officielle des assises, des rencontres avec des opérateurs clés, le Directeur Général de l’ARE, Dr Sandrine Mubenga, a lancé un avertissement ferme à l’encontre des opérateurs en situation d’insolvabilité vis-à-vis de l’ARE. Elle a rappelé que le non-paiement des frais dus à l’ARE entraînerait l’exclusion de tout service de régulation, direct ou indirect.

« Il est très important de régler la facture de l’ARE à temps », a-t-elle martelé, appelant tous les opérateurs à régulariser leur situation financière pour permettre à l’ARE de fonctionner efficacement.

L’appel a également été élargi à l’ensemble des opérateurs, invités à :
– s’acquitter, à échéance régulière, des frais de suivi et d’évaluation tarifaire,
– et transmettre les données statistiques exigées conformément à la Loi.

COMMUNICATION/ARE