La CEEAC se félicite de l’engagement des autorités congolaises et réaffirme son appui à la réussitede ce processus stratégique pour l’intégration énergétique.

La RD-Congo se rapproche de l’objectif d’abriter le siège de la Commission régionale de régulation de l’électricité de l’Afrique centrale -CORREAC. Au terme d’une mission officielle conduite à Kinshasa du 7 au 10 octobre 2025,
la Communauté économique des États de l’Afrique centrale -CEEAC- s’est dite satisfaite des avancées majeures enregistrées sur le terrain.

Mandatée par la Commission de la CEEAC conformément aux décisions de son Conseil des ministres, cette mission visait à évaluer la conformité de la RD-Congo aux exigences préalables à sa désignation officielle comme pays hôte du siège de la CORREAC. Pour rappel, la docteure Sandrine Mubenga Ngalula avait présidé, en juillet 2022, la réunion consacrée à la mise en place et à l’opérationnalisation de la CORREAC. À cette occasion, le choix avait été porté sur la RD-Congo pour accueillir cette institution régionale

«Il était important d’avoir cet organisme et nous avons plaidé pour obtenir le siège de la CORREAC à Kinshasa», avait alors déclaré la directrice générale de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité -ARE.

Des progrès notables sur les conditions requises

La mission, conduite par Désiré Armand Ndemazagoa Backotta, directeur de l’Énergie, dépêché par Ézéchiel Nibigira, président de la Commission de la CEEAC, a constaté des progrès significatifs sur les trois conditions exigées pour l’installation du siège. Au cours d’une séance de travail tenue au siège de l’ARE avec le directeur général adjoint, Me Marco Kuyu, le directeur de l’Énergie Ndemazagoa a détaillé les avancées observées.

Concernant la régularisation des contributions statutaires, la RD-Congo a, en septembre 2025, effectué un versement substantiel au budget de la CEEAC, un geste qui illustre sa volonté de se conformer à ses engagements communautaires. S’agissant de l’identification du bâtiment devant abriter le siège, trois sites répondant aux normes techniques ont été proposés.

Le gouvernement s’est engagé à finaliser l’acquisition et l’équipement du bâtiment retenu d’ici au 31 décembre 2025. Quant à l’accord de siège, il est actuellement en cours de validation. Le projet, élaboré par la Commission,
fait l’objet d’un examen par les autorités RD-congolaises, et sa signature est attendue avant la fin de l’année.

Une feuille de route claire pour 2026

En parallèle, un cahier des charges définissant les modalités de mise en place de l’unité de démarrage de la CORREAC a été transmis aux instances nationales pour validation. Une feuille de route conjointe, approuvée par la Commission de la CEEAC, les ministères en charge de l’Intégration régionale et des Ressources hydrauliques et Électricité, ainsi que la Direction générale de l’ARE, prévoit deux étapes clés, à savoir: la désignation officielle de la RDC
comme pays hôte; puis l’installation de l’unité de démarrage au début de l’année 2026.

D’ici là, la RD-Congo devra finaliser ses engagements prioritaires avant le 31 décembre 2025, et procéder, en janvier 2026, au recrutement et à l’installation du chef de l’unité de démarrage ainsi que de l’expert juriste de la CORREAC. L’inauguration officielle du siège est prévue pour le premier trimestre 2026.

Un signal fort pour l’intégration énergétique régionale

La CEEAC salue l’engagement constant des autorités RD-congolaises et réaffirme son appui total à la réussite de ce processus stratégique, porteur d’un pas décisif vers l’intégration énergétique de l’Afrique centrale.