
Dans le cadre de la 27ième édition de la « Africa Energy Forum », tenue à Cape Town en Afrique du Sud du 17 au 20 juin 2025, le DG de l’ARE, le Dr. Sandrine Mubenga, a participé à la séance de restitution du Rapport 2024 de l’Indice de Réglementation de l’Electricité en Afrique, produit par la Banque Africaine de Développement. Elle y a partagé son expérience.
Porte-étendard de la R.D. Congo dans la ville portuaire de Cape Town, le DG de l’ARE a expliqué ce dont l’ARE a bénéficié en mettant en application les recommandations du précédent Rapport ERI de la BAD en témoignant des améliorations enregistrées dans le secteur congolais de l’électricité.
« Nous avons suivi ces recommandations et nous avons amélioré plusieurs points de la régulation du secteur énergétique », a-t-elle expliqué aux participants, statistiques à l’appui.
Un des grands éléments que ce Rapport de la BAD a mis en exergue aujourd’hui, a-t-elle souligné, est qu’il faut que le Régulateur acquière effectivement son autonomie financière et qu’il commence à prendre ses décisions en toute indépendance.
« C’est un point sur lequel les pays africains doivent davantage travailler. En RDC, nous devons réellement faire un effort pour obtenir l’autonomie financière et politique de l’ARE », a-t-elle insisté.

À propos du Rapport de la BAD qui évalue le degré de développement de la réglementation énergétique dans chaque pays, Dr. Mubenga a mis en lumière l’impact social de la régulation sur les populations. « Le but était de comparer toutes les régulations en Afrique, de voir comment s’est faite la régulation en Afrique en 2024. La BAD a présenté les résultats de l’enquête qu’elle a menée auprès de toutes les agences de régulation des secteurs énergétiques du continent », a-t-elle indiqué.
Elle a souligné que la régulation, en tant qu’indicateur, vise à améliorer le standard de vie de la population.
« Il y a plusieurs composantes dans cet indicateur, et l’une d’elles concerne précisément l’impact social: comment la régulation peut avoir un effet positif sur la population »

La visite d’une entreprise qui fabrique des ultra condensateurs
Toujours dans le cadre de cette 27ième édition de l’AEF, Dr. Sandrine Mubenga Ngalula a visité PESCATECH, l’un des clients de West (Wright Energy Storage Technologies). West une compagnie qui utilise des technologies avancées de stockage non chimiques, performantes, fiables, à dégradation minimale et à charge ultra-rapide, avec un risque d’incendie très limité. Dr. Mubenga avait rencontré cette entreprise lors du Powering Africa Summit à Washington, par l’intermédiaire de Mme Linda Habgood, CFO de West. PESCATECH, quant à elle, est un fournisseur de produits de nettoyage en Afrique du Sud.
Des puissants condensateurs électroniques
Les systèmes de West sont commercialisés sous la gamme WEST Summit et sont conçus pour diverses applications telles que l’énergie solaire, les micro-réseaux et la recharge de véhicules électriques. Ces ultra condensateurs se distinguent par leur longévité (jusqu’à 45 ans), leur rapidité de charge/décharge et leur rendement aller-retour élevé. Ils intègrent également des fonctions de sécurité telles que la double gestion du courant et la détection des courts-circuits.
Par ailleurs, le DG de l’ARE a également eu des échanges avec l’équipe de CrossBoundary Group, société qui détient un contrat de production de 200 MW pour l’alimentation de la compagnie minière KAMOA Copper SA installée en RDC.
COMMUNICATION/ARE


