La directrice générale de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité (ARE), Sandrine Mubenga Ngalula, a participé le jeudi 10 mars 2022, à la réunion de « haut niveau » des investisseurs internationaux dans l’énergie hors réseau.

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La directrice générale de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité (ARE), Sandrine Mubenga Ngalula, a participé le jeudi 10 mars 2022, à la réunion de « haut niveau » des investisseurs internationaux dans l’énergie hors réseau.

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Organisée en collaboration avec la Banque Mondiale, cette rencontre qui s’est déroulée au ministère des finances en présentiel et en virtuel s’inscrit dans le cadre du Programme Scaling Mini-Grid (SMG) et du projet Accès de Gouvernance et de Réforme des secteurs de l’Eau et de l’Électricité (AGREE).

Dans son exposé, la DG de l’ARE a mis en exergue les opportunités d’investissement qu’offre la RDC dans le secteur de l’électricité en incitant les investisseurs à les saisir.

À cette occasion, elle a abordé la question du cadre règlementaire du secteur de l’électricité de la RDC. Elle a aussi expliqué aux investisseurs les différentes procédures à suivre au niveau de l’ARE en vue d’assurer la protection des opérateurs et des consommateurs.

Sandrine Mubenga a fait savoir que les autres procédures sont l’obtention d’une concession, la demande tarifaire, sans oublier la procédure de plainte. D’après elle, ce processus doit être suivi dans son intégralité et surtout dans la transparence. Pour ce faire, elle a convié les investisseurs à visiter le site web de l’ARE (www.are.gouv.cd ) afin de s’imprégner de plus amples détails.

Le projet AGREE vise à étendre l’accès aux services d’électricité et d’eau, basé sur les énergies renouvelables dans certaines zones urbaines et périurbaines de la RDC.

Il sied de noter que l’objet de cette réunion était la promotion du programme national d’électrification auprès des investisseurs internationaux de premier plan dans le domaine des énergies renouvelables, particulièrement celui de l’électricité dit hors  réseau. Il était question de les informer sur le programme et les opportunités d’investissement à venir et de discuter de leur engagement au cours des prochaines étapes de ce programme porté par le gouvernement avec l’appui de la Société Financière Internationale (SFI) et de la Banque Mondiale.

Dans ces échanges, le gouvernement congolais était représenté notamment par la vice-ministre des finances, le ministre des ressources  hydrauliques et électricité, le directeur général de l’agence nationale d’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) et le coordonnateur de l’unité de coordination des projets du ministère des ressources  hydrauliques et électricité (UCM).

La SFI était représentée par Daniel Croft, Yann Tanvez et Malick Fall. La délégation de la Banque Mondiale était représentée par Julia Fraser, Alain Ouedraogo, Thomas Flochel et Didier Tsatsa. D’où, les programmes Botton-Up (Mwinda) et Top-Down (SMG) ont été présentés.

Par ces projets de 634 millions de dollars américains, le gouvernement vise l’électrification de 121 villes de la RDC.

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