Electricité : Les Experts de l’ARE ont participé à l’atelier de formation organisé par l’International Finance Corporation (IFC), portant sur l’utilisation de la plate-forme web VIDA (Village Data Analytics).

ParARE

Electricité : Les Experts de l’ARE ont participé à l’atelier de formation organisé par l’International Finance Corporation (IFC), portant sur l’utilisation de la plate-forme web VIDA (Village Data Analytics).

this is index.php

Comprendre l’application VIDA en vue de connaitre les potentialités des mini-réseaux, savoir planifier dans le secteur de l’électricité et en suivre l’évolution à travers le pays. Telles sont les attentes de l’atelier de formation sur la plateforme web VIDA, organisé du 29 novembre au 02 décembre 2022, à Pullman, à Kinshasa, auquel les Experts de l’ARE ont participé.

Quatre experts de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité ont, aux côtés des autres participants, représentant respectivement l’Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) et l’Unité de coordination et de management des projets du ministère de l’Energie et des ressources hydrauliques (UCM), ont été formés à l’utilisation de cette plate-forme web et ont appris comment repérer les potentiels mini-reseaux existants, grâce à VIDA.

D’après Jessica La Costa, Chef de Projet VIDA (Village Data Analytics), ces représentants de différentes entités qui travaillent dans le secteur de l’énergie en République démocratique du Congo, ont appris à utiliser VIDA, outil créé pour les aider à planifier dans le secteur de l’électricité. « Non seulement qu’il les aide à comprendre quel est le statut de l’électrification, il les aide aussi à planifier pour le monitoring de cette électrification », a-t-elle expliqué.

Entre autres, VIDA aide à connaitre les potentialités d’un mini-réseau, à comprendre quel est le pourcentage de la population non électrifiée et quelles en sont les zones. « Vous aurez l’idée de ce qui se passe en ce moment présent en un point donné et accompagner l’évolution de l’électrification », rassure Jessica La Costa.

Les objectifs de VIDA

D’après Jessica La Costa, l’objectif de leur projet est de montrer aux participants comment ils peuvent utiliser VIDA. « On a pris le temps de leur montrer toutes les fonctionnalités de la plate-forme  et nous avons essayé de créer des études des cas pour leur montrer l’objectif de VIDA. Ce n‘est pas juste une plateforme avec des données mais ce sont des données qui peuvent intéresser le ministère de l’Energie », a-t-elle indiqué avant d’ajouter : « Ils peuvent utiliser la plate-forme pour faire une sélection des sites des mini-réseaux pour des investissements ».

Concernant le déroulement de l’atelier, Jessica La Coste explique que les participants ont montré beaucoup d’intérêts et ont posé beaucoup de questions pertinentes. « Ils ont même fait des suggestions sur comment on peut changer les données, les fonctionnalités à rajouter au software », a-t-elle fait savoir, affirmant que l’objectif qu’ils voulaient atteindre est atteint.

Un outil bien accueilli du côté ARE

Les experts de l’ARE que sont Jonathan Etinkum, Anaya Sakombi, Patrick Tshabola et Daddy Mbombo ont fait partie de la vingtaine de participants à l’atelier. D’après Patrick Tshabola, expert technique à l’ARE, VIDA est un outil important. « Cet outil est d’une grande importance pour nous en tant qu’ARE dans la mesure où nous voyons actuellement plusieurs opérateurs se bousculer dans le secteur de l’électricité en vue d’y investir. Ils ont besoin par rapport à cela, d’être encadrés. », a-t-il expliqué.

       

 

 

 

 

Or, a-t-il poursuivi, cet outil tel qu’il est conçu, donne justement cette possibilité-là de les aider, de les orienter. « N’oubliez pas que cela fait partie des missions de l’ARE, de stimuler les opérateurs privés à investir dans le secteur. Donc, cet outil arrive à point nommé parce que nous allons l’utiliser pour les orienter, pour les conseiller, pour leur fournir suffisamment d’informations dans ce secteur afin que leurs investissements puissent être faits de la manière la plus optimale possible », se réjouit-il.

Par ailleurs, M. Patrick Tshabola souligne qu’il y a aussi comme avantage le fait de pouvoir évaluer les études de faisabilité, étant donné que lorsqu’on vient à l’ARE, on est intéressé par le secteur, d’où la préparation d’une étude de faisabilité.

uCet outil tel qu’il est conçu, renchérit-il, nous permet d’évaluer ces études et cela nous donne même un gain de temps en terme d’évaluation de différentes études et même dans la préparation des appels d’offres. « Bien entendu, nous allons l’enrichir à notre niveau, il n’est pas parfait, nous allons continuer au niveau de l’ARE à intégrer tous les aspects que nous estimons nécessaires pour le perfectionner, qu’il soit très utile à notre travail de tous les jours », a-t-il conclu.

En effet, VIDA n’est pas à sa première expérience. Il a eu à développer d’autres projets notamment avec la Banque mondiale. Le Nigeria et la Sierra Leone figurent parmi les pays qui ont utilisé la plateforme et qui ont obtenu des bons résultats.

COMMUNICATION/ARE

À propos de l’auteur

ARE administrator